Notre assiette, nos apports alimentaires, nos émotions, notre environnement, notre hygiène de vie ou encore le niveau de résilience vis à vis de notre histoire personnelle influencent l’expression de nos gènes.(Voir les découvertes de l’épigénétique).
Il est donc tout à fait possible, à n’importe quel moment de notre vie de corriger ce qui peut exercer un impact négatif sur notre santé ou notre vitalité, même si c’est installé depuis longtemps.Commençons par être bien dans son corps :
- L’alimentation santé durable soit l’ASD et, plus largement, la micronutrition : elles représentent le pilier principal d’une bonne santé, comme le savaient déjà les Anciens : « Que ton aliment soit ton seul médicament » disait Hippocrate, et Lucrèce dans le même sens : « l’homme est ce qu’il mange ». Ajoutons à cela la nécessité de s’abstenir de ce qui perturbe, le corps tels que des plats trop industrialisés, le tabac et d’autres drogues, y compris l’alcool si la consommation dépasse la limite raisonnable. La micronutrition et la nutrition raisonnée sensibilisent à la relation entre le contenu de l’assiette et l’état de santé de chacun.
L’ASD combine alors 2 actions positives :
- Favorise le choix d’aliments dont l’impact est bénéfique sur la santé individuelle et familiale;
- Privilégie des modes de filières durables dont l’impact est bénéfique sur l’environnement et la santé.
• La convivialité : Elle est bénéfique pour la santé car nous sommes des êtres sociaux.
• L’activité physique : Notre sédentarité favorise l’explosion des maladies de la civilisation (obésité, surpoids, cancer, diabète, etc…)
Il est recommandé de faire 30 mn d’activité physique modérée chaque jour, soit de la marche, du vélo, de la danse, du jardinage, des travaux ménagers, etc… ; et 35 minutes d’exercice physique intense à raison de 3 fois par semaine, par exemple courir, nager, faire du sport comme le football, basketball, etc. Générer suffisamment de mouvements dans la journée/semaine est essentiel pour relancer le métabolisme. Se remettre doucement avec un objectif à atteindre par semaine et par mois.
Toutes les 2 heures, n’oublions pas la pandiculation.
• Le ressourcement dans la nature : Tous ceux qui pratiquent le jardinage savent combien ce contact avec la nature est source d’apaisement. Faire de la randonnée en s’arrêtant pour « respirer » des paysages magnifiques, se promener dans la forêt en étant sensible à ses effluves, ses bruissements, le jeu du soleil dans les arbres, se laisser toucher par la beauté et le calme de ce qui nous entoure favorise la détente profonde et diminue le stress, avec des conséquences positives sur notre santé globale.
• Le sommeil : Dormir est une fonction vitale, la clef de notre bien être dans la journée. Le sommeil va se décomposer en plusieurs cycles, en général de 4 à 6 cycles d’1h30 à 2h. Chaque cycle va se dérouler de telle manière :
- Phase d’endormissement de 5 à 20 minutes.
- Phase de sommeil lent profond, période pendant laquelle la personne va récupérer physiquement.
- Suivi d’un sommeil paradoxal, période pendant laquelle la personne va récupérer psychologiquement.
- Phase d’éveil qui dure entre 5 et 10 minutes et on repart sur un nouveau cycle.
Tout le monde se réveille au cours de la nuit quatre à cinq fois par nuit.
Notre horloge biologique est gérée par notre assiette et la chronobiologie. Retrouver les rythmes du sommeil et parfois se faire aider par des plantes n’est pas une gageure. Certaines études montrent que certains centres bien spécifiques de récompense dans le cerveau « s’allument » face à des aliments riches en sucre, en sel et en graisse lorsque l’on manque de sommeil.
Obtenir sept à neuf heures de sommeil, même en vieillissant, est donc nécessaire à notre équilibre de vie si on veut limiter dépression, démence, prise de poids et assurer un certain bien être.
Optimiser son capital santé, son niveau de bien être et par là-même son espérance de vie implique à la fois le corps et l’esprit car les deux sont indissociables car ils interagissent constamment l’un sur l’autre.